Top 10 des films d'été – Partie 1

Catégorie: Cinéma & télévision

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Paul-Olivier Richer

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chronique image 28 janvier 2013La rédaction web
08 août 2013

Pas les films de l'été. Les films d'été. Ceux qui mettent en scène la saison estivale, qui nous font sentir en vacances durant 90 à 120 minutes, qu'on les passe pendant une canicule ou dans le gris de novembre. Dépendant du genre, ils vous rappellent les étés de vos enfances, ils vous propulsent vers les tribulations de l'adolescence ou les aventures des adultes. Quoi qu'il en soit, ils renforcent inévitablement votre amour pour ces deux mois sans maths ni grammaire. En vrac, mon tableau des 10 meilleurs long-métrages brandissant l'étampe des vacances, de la légèreté et des amours d'été. Cette première chronique de deux s'attarde plus aux films classés «Général»(ou presque)...

 

 

La gloire de mon père et Le château de ma mère (1990)

Ces deux-là ne peuvent être dissociés. Sans être la même histoire, on y retrouve les mêmes vents des collines de Provence, la simplicité des vacances et une pointe d'humour gentille... Gravitant autour des mêmes personnages, Marcel est témoin des aléas de la vie, à travers des hommages à peine voilés à son père et sa mère. Auraient pu faire partie de cette liste, d'autres films d'Yves Robert, entre autres Alexandre le Bienheureux et l'original de La guerre des boutons.

 

Stand by me (1986)

Inspiré d'un roman de Stephen King, une aventure de 3 jours de 4 amis au début de l'adolescence qui partent à la recherche du corps d'un garçon disparu juste avant le retour à l'école. Esquive de train, vengeance d'un mangeur de tarte, chien sanguinaire, grand frère tyrannique et tir au pistolet. Quel garçon n'a pas vécu l'une ou l'autre des aventures de ce film? 

 

Dirty Dancing (1987)

Tout le monde aime danser. Même secrètement. Et cet hommage aux amours d'été entre une fille à papa et un gentil bum fait la part du lion à la sensualité qui en ressort. Les personnages rejoignent toutes les cibles: les p'tits durs au coeur tendre, les adolescentes en attente du prince, les mamans qui aimaient jadis danser, les papas qui aimaient  jadis voir maman danser... Personne, absolument personne, ne se demandera d'où vous sortez l'expression «Nobody puts baby in a corner» si vous trouvez un moment pour la placer. Et, honnêtement, vous n'avez jamais essayé le porté de l'avion dans l'eau...?

 

L'effrontée (1987)

Même dans la peau d'une ado complètement paumée, Charlotte Gainsbourg avait assez de charisme pour que mon coeur s'emballe chaque fois que j'entends les notes de la fameuse chanson espagnole qui l'accompagne dans plusieurs scènes. Combien de fois j'ai fait rire mes amis avec le fameux «1, 2, 3, soleil!», emprunté à sa petite voisine. Frustrée, rêveuse, mêlée, menteuse et effrontée, il me semblait qu'on aurait pu se comprendre... Mention honorable: découverte du «nu», propre au cinéma européen. Le concept avait beau ne montrer que le haut du corps, dans le reflet d'un miroir et ne durer qu'une demie seconde, je n'en revenais tout simplement pas...

 

My Girl (1991)

Film sérieux pour futurs adultes. C'est plaisant parce que c'est l'été, parce que c'est de l'amour, parce que c'est de l'amitié, parce que la vie légère d'un préadolescent comporte son lot d'éveil, de lourdeurs passagères, de peurs et de sauts au bout d'un quai. Je ne me rappelle plus de ma première tentative de baiser, mais il me semble qu'elle devait ressembler à celle-là.