​Métro, boulot, bobos!

Catégorie: Développement personnel

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Nathalie  Ayotte

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26 juin 2014Avez-vous déjà remarqué comment notre corps réagit quand on ne l’écoute pas où qu’on ne respecte pas ses demandes ? Je ne parle pas d’un abus comme un excès de festivités et de bons vins en bonne compagnie. Non. Je parle des demandes subtiles.

Je vais prendre l’exemple de notre Terre Mère. Lorsqu’on l’étouffe, la mutile, la transperce, elle devient volcanique et torrentielle. Quand on est moins nocifs, qu’on arrache les arbres pour y construire des habitats de briques et des routes de gravier ou pour y mettre un couvre-sol de gazon commercial que nous trancherons semaine après semaine pendant les mois d’été, elle s’assombrit et meurt peu à peu en catimini. Si on se croit immaculé, et qu’on lance nos bouteilles de plastique à la mer, qu’on utilise des produits de nettoyage chimiques, notre mère Terre s’enfuit en se creusant un trou dans l’atmosphère à la recherche d’un endroit où l’air est pur.

C’est la même chose pour un être humain. S’il n’est pas à l’écoute de son corps, des maladies graves, des accidents et des bobos apparaissent. C’est un peu ce qui m’est arrivé dans les deux dernières années :

Nathalie, t’as la tête bien plus dure que ton corps ! me dit mon amie Christine qui est la sagesse incarnée.

Elle avait bien raison. Je venais de débuter un nouvel emploi que j’adorais. Je faisais une réelle différence pour les gens dans le besoin. J’étais dynamique, fonceuse, prête à tout, mais peu à peu, mon dynamisme s’évaporait, des démangeaisons aux bras et dans le dos faisait que je m’arrachais la peau au sang. Puis il y a quelques mois, je me suis blessée en bougeant des meubles avec ma patronne. Le lendemain matin, j’étais complètement coincée, incapable de bouger, de rester assise, debout, marcher. Toutes les positions me faisaient un mal d’enfer. Me voilà donc en physiothérapie, ergothérapie, chiropratique, neurochirurgien, etc.

J’ai croisé une dame qui travaillait avec moi en tentant de faire l’épicerie et lorsqu’elle m’a vue, mise à part la douleur physique, elle était émerveillée :

Tu me sembles être redevenue la belle Nathalie qu’on a connue au début de ton mandat de travail. C’est-à-dire, pétillante et énergique ! Tu n’étais vraiment pas heureuse à cet emploi, me dit-elle.

Son commentaire m’a surprise. Je me croyais heureuse. Pourtant, même mon nouveau site Web était d'un vert malade. Et mon corps était tout démantibulé. J’ai les cicatrices sur les bras et le dos pour le prouver. Dorénavant, je suis à l’écoute de mon corps et si quelque chose semble traîner et me tirer par-derrière, je me questionne et je laisse aller ce qui m’empêche d’avancer.

Fini les métros, boulots, bobos ! Pour moi, c’est le respect de moi, de ma santé, et de mon bien-être avant tout.